Structuration évoquée et pratiquée dans les comptes rendus de lecture. Les usages de la linéarité en perspectives contrastives
DOI:
https://doi.org/10.18552/joaw.v6i1.329Keywords:
book review, discursive culture, contrastive analysis, structure, linearity, description, text strategiesAbstract
Article abstract in English
The article discusses the manifestations of linear logic in text structuring for academic book reviews, a genre in which structuring is both the subject of comment and a writing practice. By studying these two facets, the analysis contrasts two cultural contexts (Estonian and French) in two disciplines (history and language sciences) and observes their evolution on the time scale of the last ten years. The study considers whether the book review follows or rebuilds the structure of the commented book, figures out the maximum number of units mentioned, and analyses the vocabulary and comments which show discursive practices. Regarding the Estonian corpora, the structure of the commented book is often followed in the text reviewing the book whereas in French corpora a more synthesized presentation of books is common. Finally, the article analyses the most salient examples that use linear description in order to criticize and in order not to criticize.
Le résumé en Français
L’article discute les manifestations de la logique linéaire dans l’activité de la structuration de texte et du propos dans le genre du compte rendu de lecture académique, un genre où la structuration fait l’objet de commentaires et se pratique également dans l’exercice même de la rédaction. En exploitant ces deux facettes, l’analyse met en contraste deux contextes culturels – estonien et français – dans deux disciplines (histoire et sciences du langage) dans la perspective de ces dernières dix années. Par des indices comme le nombre maximal des chapitres énumérés, leur suivi ou leur restructuration dans le texte, le lexique ou les commentaires explicitant des pratiques discursives, le sondage montre un suivi plus marqué de la structure de l’ouvrage-objet dans les sous-corpus estoniens alors qu’une présentation plus synthétisée caractérise les corpus français. L’analyse de quelques exemples saillants discute d’une part l’usage de la linéarité pour critiquer et d’autre part pour ne pas critiquer.